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1.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 82(Suppl 1):1903, 2023.
Article in English | ProQuest Central | ID: covidwho-20233439

ABSTRACT

BackgroundSARS-Cov2 vaccination has been shown to be effective against severe forms of SARS-Cov2 infection. Several studies investigated the humoral and cellular response to SARS-Cov2 vaccines in patients followed for autoimmune and inflammatory diseases under immunosuppressive or immunomodulatory treatments. It has been shown that patients on immunosuppressive or immunomodulatory therapies have a poor humoral response to the vaccine[1]ObjectivesThe aim of our study was to investigate the humoral response in patients under conventional immunosuppressive and biotherapies compared to healthy controls.MethodsPatients followed for immuno-inflammatory diseases under immunosuppressive or immunomodulatory drugs who received at least one dose of anti- SARS-Cov2 vaccines were included. Quantitative Anti- SARS-Cov2 antibodies (IgM and IgG assay) VIDAS ® were assessed for all patients. Patients were then compared with healthy controls.ResultsWe enrolled 93 blood samples (63 patients with autoimmune and inflammatory disease and 30 healthy controls), the median age was 52 years [Q1 43, Q3 56]. The immuno-inflammatory diseases were: Crohn's disease (n=28), Rheumatoid arthritis (n=9), Hemorrhagic rectocolitis (n=5), Behçet's disease (n=5), Systemic lupus erythematosus (n=4), Sjogren's syndrome (n=3), Sarcoidosis (n=2), Takayasu disease (n=1). All patients continued their treatment during and after vaccination. Nineteen patients were on biotherapies: Infliximab (n=12), Adalimumab (n=3), etanercept (n=2), Ustekinumab (n=1), tocilizimab (n=1). Forty-three patients were on conventional immunosuppressive: azathioprine (n=18), methotrexate (n=16), corticosteroids > 10 mg/d (n=12). All patients had received at least one dose of vaccine: the median number of doses in both groups was 2[1-4] with no statistically significant difference between the 2 groups (p=0.2). The vaccines received in the group of patients were mRNA vaccine (n=35) and other type of vaccine (n=28). In the healthy control group, type of vaccine were mRNA (n=13) other type vaccine (n=17). The patient had a lower mean level of Ig G against SARS-Cov2 antibodies (24.64 IU +/- 16.65) comparing to healthy controls (33.05+/- 10) with statically significant difference (p= 0.014). No difference between the 2 groups was noted in Ig G levels according to the history of SARS-Cov2 infection. No difference was found between conventional immunosuppressive drugs and biotherapies regarding to the level of antibodies.ConclusionOur study highlights that patients with autoimmune disease and under immunosuppressive therapy displayed a decrease of humoral response comparing to healthy controls. This finding was reported in several studies, Geisen et al[2] reported that patients with chronic inflammatory condition and receiving TNF alfa blockers had a decreased protection and a low level Ig A against spike. Based on these data, patients with autoimmune and inflammatory diseases have decreased humoral immunity to SARS-Cov2 and should be encouraged to receive a booster dose of SARS-COv2 vaccine.References[1]Prendecki M, Clarke C, Edwards H, et al. Humoral and T-cell responses to SARS-CoV-2 vaccination in patients receiving immunosuppression. Ann Rheum Dis 2021;80:1322–9. doi:10.1136/annrheumdis-2021-220626[2]Geisen UM, Sümbül M, Tran F, et al. Humoral protection to SARS-CoV2 declines faster in patients on TNF alpha blocking therapies. RMD Open 2021;7:e002008. doi:10.1136/rmdopen-2021-002008AcknowledgementsMrs Hajer Mediouni.Disclosure of InterestsNone Declared.

2.
Revue de Médecine Interne ; 43:A465-A465, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2150512

ABSTRACT

La pandémie au SARS-CoV-2 a été responsable de milliers de décès de par le monde. La vaccination anti-SARS-CoV-2 a montré son efficacité contre les formes graves de l'infection par le SARS-CoV-2. Plusieurs études se sont intéressées à la réponse humorale et cellulaire aux vaccins anti-SARS-CoV-2 chez les patients suivis pour maladies auto-immunes et inflammatoires sous traitements immunosuppresseurs ou immunomodulateurs. Il a été démontré que les patients sous traitements anti-CD20 avaient une mauvaise réponse humorale au vaccin. Le but de notre était d'étudier la réponse humorale chez les patients sous immunosuppresseurs conventionnels et biothérapies. Les patients suivis pour maladies immuno-inflammatoires sous immunosuppresseurs ou immunomodulateurs ayant reçu au moins une dose de vaccin anti-SARS-CoV-2 ont été inclus. Une sérologie anti-SARS-CoV-2 (dosage IgM et IgM) VIDAS® a été prélevée. L'étude a été approuvée par le comité d'éthique local de l'hôpital des forces des sécurité de l'intérieur, La Marsa, Tunisie. Soixante patients ont été colligés, l'âge moyen était de 50,82 ± 12,39 ans. Les maladies immuno-inflammatoires étaient : la maladie Crohn (n = 28), polyarthrite rhumatoïde (n = 9), rectocolite hémorragique (n = 5), maladie de Behçet (n = 5), lupus érythémateux systémique (n = 3), syndrome de Sjögren (n = 3), sarcoïdose (n = 2), maladie de Takayasu (n = 1). Aucun traitement de fond n'a été arrêté après la vaccination. Dix-neuf patients étaient sous biothérapies : infliximab (n = 12), adalimumab (n = 3), etanercept (n = 2), ustekinumab (n = 1), tocilizimab (n = 1). Dix patients étaient sous combothérapie : anti-TNF et azathioprine (n = 10). Quarante-trois patients étaient sous immunosuppresseurs conventionnels : azathioprine (n = 18), méthotrexate (n = 16), corticoïdes > 10 mg/j (n = 12). Tous les patients avaient au moins reçu une dose de vaccin : le nombre de dose a été réparti comme suit : 1 dose (n = 7), deux doses (n = 33), 3 doses (n = 17), 4 doses (n = 3). Une infection par le SARS-CoV-2 étaient notées chez 21 patients. Les vaccins reçus étaient : BNT162b2 (n = 38), Sinovac/Sinopharme (n = 12), chAdOx1-S (n = 10), mRNA-1273 (n = 1) et Ad26.Cov2.S (n = 1). Le délai moyen entre la réalisation de la sérologie et la dernière dose de la vaccination était de 6,38 ± 2,73 mois. Le taux moyen des IgG était de 40,41 ± 12,46 UI. Notre étude a montré une réponse humorale significative après l'administration de la deuxième dose du vaccin anti-SARS-CoV-2, ce résultat est en accord avec les études rapportées dans la littérature. Braun et al. [1] ont montré sur une série de 264 patients suivis pour maladies inflammatoires ayant reçus 2 doses de vaccins BNT162b2, la réponse humorale étaient corrélée à la durée d'évolution de la maladie inflammatoire et le type du traitement reçu : le méthotrexate et les anti-CD20 entraînent une diminution de la réponse humorale, le traitement par les anti-JAK, anti-TNF et anti-IL ne semblent pas modifier le taux d'anticorps neutralisants [2]. (French) [ FROM AUTHOR]

3.
Revue de Médecine Interne ; 42:A333-A333, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1537025

ABSTRACT

La vaccination contre la COVID-19 représente le meilleur moyen pour prévenir les formes sévères de l'infection par le SARS-Cov2. Une seule étude a été publiée récemment sur les vaccins contre COVID-19 chez 175 patients suivis pour les maladies auto-inflammatoires (MAI), principalement des cryopyrinopathies [1]. De nombreux patients avec MAI suivis dans le centre national français de référence se sont posé des questions sur la vaccination et exprimaient parfois certaines des réticences. Nous avons donc mené une enquête auprès des patients adultes avec MAI afin d'évaluer la tolérance des vaccins anti-COVID-19, le risque de poussées de leur maladie après la vaccination, et leurs effets indésirables à court terme tels que le risque thromboembolique. Un sondage en ligne anonyme a été envoyée entre le 7 et le 30 juin 2021 à 445 patients adultes suivis dans le centre de référence national des maladies auto-inflammatoires et inclus dans la cohorte JIR (une cohorte européenne sur les maladies autoinflammatoires). Il évaluait les effets indésirables survenant après la vaccination anti-COVID-19. Il était demandé aux patients s'ils avaient reçu une vaccination anti- COVID-19, le type de vaccin le nombre d'injections et les effets indésirables. Les effets indésirables graves ont été définis par la nécessité d'une hospitalisation. Deux cent vingt-cinq patients (50 %) ont répondu. Parmi les 190 patients ayant reçu 2 deux doses du vaccins anti-COVID-19, les pathologies concernées étaient respectivement : la fièvre méditerranéenne familiale (FMF) (n = 128, 67,4 %) ;les MAI inclassée (n = 20), le syndrome périodique associé aux récepteurs TNF- α (n = 13), les cryopyrinopathies et la maladie de Still (n = 9 chacun), le déficit en mévalonate kinase (n = 7) et l'haploinsuffisance de A20 (n = 4). Onze patients avaient une amylose AA (5,7 %). La colchicine était le traitement prédominant (n = 138, 72,6 %) ;37 (19,5 %) patients étaient sous biothérapie, principalement sous inhibiteurs de l'interleukine-1 (n = 33) et 15 patients ne prenaient aucun traitement. Quarante-six patients avaient déjà contracté le SARS-Cov2. Sur les 190 patients (84,4 %) vaccinés, Pfizer/BioNTech (n = 157, 82,6 %) et l'Astra Zeneca (n = 22, 11,5 %) étaient les vaccins les plus courants ;11 patients (5,8 %) avaient reçu Moderna. Quatre-vingt-huit patients (46 %) rapportaient des réactions mineures après la première injection et 70 patients (54 %) après la seconde injection. Parmi les 157 patients ayant reçu Pfizer/BioNTech, la douleur au niveau du site d'injection était souvent rapportée (25,5 %). Concernant l'Astra Zeneca, les patients rapportaient principalement de la fièvre (n = 13, 59 %) et des myalgies (n = 11, 50 %). Concernant le Moderna, 4 patients avaient rapporté de la fièvre et des myalgies (36 %). Aucun effet indésirable grave nécessitant une hospitalisation n'avait été signalé. Douze patients atteints de FMF (9,3 %) avaient rapporté une poussée après la première injection. Les effets indésirables de la vaccination COVID-19 chez les patients avec MAI sont similaires à ceux rapportés dans la population générale [2]. Chez les patients FMF sous colchicine, le vaccin anti-COVID-19 est être fortement recommandé pour les patients présentant des facteurs de risque de forme sévère de COVID-19. La vaccination contre le COVID-19 ne semble pas déclencher de poussée de MAI. Ces données permettront de rassurer les patients atteints du MAI qui hésitent encore à se faire vacciner conter la COVID-19 de peur d'effets indésirables. (French) [ FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full . (Copyright applies to all s.)

4.
La Revue de Médecine Interne ; 42:A294, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1531763

ABSTRACT

Introduction Au début de la pandémie de COVID-19, il n’y avait pas de données sur l’infection par le SARS-CoV2 chez les patients atteints de maladies dysimmunitaires. Une cohorte française prospective multicentrique, la French RMD COVID cohorte, a été constituée sous l’impulsion des sociétés savantes suivantes : FAI2R/SFR/SNFMI/SOFREMIP/CRI/IMIDIATE. Devant l’absence de données spécifiques chez les patients avec maladie auto-inflammatoires (MAI), nous avons mené une étude ancillaire à cette cohorte nationale afin de décrire l’infection par le SARS-CoV2 chez les patients atteints d’une MAI et d’essayer d’identifier les facteurs de risque d’infection sévère voire de décès. Patients et méthodes Notre objectif principal était de comparer la gravité de la COVID-19 chez les patients atteints de MAI par rapport aux autres patients inclus dans la cohorte nationale et atteints de maladie dysimmunitaire non auto-inflammatoire. Les objectifs secondaires étaient de comparer le pourcentage des décès et la durée de l’hospitalisation chez les patients avec ou sans MAI. Résultats Cent dix-sept patients (64 femmes, 17 enfants) avec MAI étaient identifiés et comparés à 1545 patients avec maladie dysimmunitaire non auto-inflammatoire (non-MAI). Les MAI comprenaient les maladies monogéniques (n=67, dont 64 cas de fièvre méditerranéenne familiale), la maladie de Behçet (n=21), les MAI inclassées (n=16), la maladie de Still à début adulte (n=9) ou pédiatrique (n=5). Dix adultes avaient développé une forme sévère (8,6 %) et 6 étaient décédés ;ces derniers avaient au moins deux comorbidités ou étaient sous corticostéroïdes. Dans le groupe MAI, au moins une comorbidité était notée chez 35 % contre 57 % dans le groupe non-MAI. Tous les patients d’âge pédiatriques avaient une forme bénigne de COVID-19 (n=17). Après ajustement sur l’âge, le sexe et le nombre de comorbidités, aucune différence significative n’a été trouvée entre les deux groupes concernant la durée d’hospitalisation et la gravité ou le décès. Sur le plan thérapeutique, dans le groupe MAI, les patients étaient sous colchicine dans 61,5 % et sous anti-IL1 dans 10,3 %, alors que dans le groupe non-MAI, les patients étaient sous corticothérapie systémique inférieurs à 10mg par jour (38,4 %), méthotrexate (35,9 %), anti-TNF (30,4 %) et anti-IL6R (3,6 %). Discussion Les patients atteints de MAI étaient plus jeunes que les patients non-MAI et tous enfants MAI présentaient une forme bénigne de COVID-19 avec un excellent pronostic. L’absence de différence d’évolution sévère de l’infection entre les 2 groupes suggère que le poids des comorbidités est plus important que la maladie immunologique sous-jacente. La colchicine ne semble pas être associée à une infection plus sévère ou plus bénigne. Même si l’effectif des patients sous biothérapie est faible, il n’y a aucun signal concernant une plus grande susceptibilité des patients recevant des biothérapies contre le TNF (n=4) ou l’IL1 (n=8) à être plus sensibles au COVID-19. Conclusion Les patients avec FMF ont fait le plus d’infection à COVID19 parmi les MAI, ce qui s’explique simplement par le fait que c’est la plus fréquente des MAI au monde (et en France). La prise chronique de colchicine ou de biothérapies anti-cytokines pro-inflammatoires n’était pas associée à un surrisque de COVID-19. Au total, les MAI ne semblent pas associées à une forme plus grave de COVID-19, sauf en cas de comorbidités multiples et de prise chronique de corticoïdes oraux>10mg/j.

5.
La Revue de Médecine Interne ; 42:A449, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1531758

ABSTRACT

Introduction Les maladies systémiques sont un groupe hétérogène de pathologies. La vulnérabilité aux infections qu’elles engendrent de par leurs mécanismes auto-immuns et les traitements immunosuppresseurs souvent nécessaires à leur contrôle, a constitué un challenge au temps de l’épidémie à SARS-CoV-2. Cependant, des résultats contradictoires de l’évolution clinique des patients ayant une maladie systémique infectés par le SARS-CoV-2 ont été observés. L’objectif de notre travail était d’étudier les caractéristiques cliniques et l’évolution de nos patients suivis en médecine interne pour une maladie systémique et ayant contracté le virus SARS-CoV-2. Patients et méthodes Étude rétrospective descriptive portant sur les dossiers des patients suivis en médecine interne pour une maladie systémique et ayant contracté le virus SARS-CoV-2. Résultats Parmi 407 patients infectés au SARS-CoV-2, 12 étaient suivis pour maladie auto-immune. Ils étaient répartis comme suit : lupus érythémateux systémique (n=4), maladie de Behçet (n=4), syndrome de Sjögren (n=2), dermatomyosite (n=1), et sclérodermie systémique (n=1). Il s’agissait de 10 femmes et de deux hommes dont l’âge moyen au moment de l’infection était de 45,5±11,7 ans [31-77]. La durée moyenne d’évolution de la maladie systémique était de 106,16 mois [2-360]. Trois de ces 12 patients avaient une atteinte viscérale grave (insuffisance rénale chronique et pneumopathie interstitielle diffuse compliquée de fibrose pulmonaire). Deux patients étaient vaccinés avant l’infection. Au moment de l’infection, cinq patients étaient sous corticoïdes et trois sous immunosuppresseurs. Ces traitements n’ont pas été arrêtés pour aucun patient, et aucun n’a présenté de poussée de sa maladie lors de l’infection. Les signes cliniques étaient dominés par l’asthénie (n=12), la toux (n=9), la fièvre (n=6), la dyspnée (n=6) et les diarrhées et vomissements (n=2). La moitié des patients a nécessité une hospitalisation pour une pneumopathie hypoxémiante. Ces patients représentaient 1,47 % des patients hospitalisés dans notre hôpital entre mars 2020 et août 2021, qui étaient au nombre de 407. La durée moyenne d’hospitalisation était de 15jours [5-30]. Les scanners thoraciques de ces ont montré des atteintes parenchymateuses modérés à sévères chez quatre patients. Dans les deux cas restant, les lésions dues au virus n’ont pas pu être distingués des lésions de PID préexistantes. Trois patients hospitalisés ont nécessité un transfert en réanimation. Deux patients y sont décédés, soit 4,25 % des décès par le SARS-CoV-2 dans notre hôpital. L’évolution était favorable pour les autres malades. Conclusion L’infection à SARS-CoV-2 ne semble pas plus fréquente ni plus sévère chez les patients ayant une maladie systémique que chez la population générale. Des études à plus larges échelles sont nécessaires pour confirmer cette constatation.

6.
Revue de Médecine Interne ; 42:A60-A61, 2021.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-1265867

ABSTRACT

La nouvelle pandémie mondiale (COVID19) causée par le coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS-CoV-2) est responsable de nombreux décès dans le monde entier au cours des derniers mois. Au cours des formes graves, il a été noté une réponse inflammatoire exagérée connue sous le nom de "orage cytokinique". Ceci a soulevé la question de la sensibilité et de la gravité de l'infection par le SRAS-CoV2 chez les patients présentant une hyperactivation génétique de l'immunité innée tels que la fièvre méditerranéenne familiale (FMF). En outre, les patients avec FMF prennent de la colchicine au long cours, médicament qui a été testé chez des patients infectés par le SRAS-CoV2 avec des résultats contradictoires [1]. Étude menée sur l'infection par le SRAS-CoV2 chez les patients atteints de FMF suivis dans 2 sites du centre de référence national des maladies autoinflammatoires en région parisienne et inclus dans la JIR cohorte, une base de données européenne multicentrique. Les patients adultes et pédiatriques inclus répondaient aux critères internationaux de FMF et avaient un diagnostic génétique confirmé. Les patients identifiés (n = 627) ont été invités à répondre à un bref questionnaire soit en consultation, soit par téléphone, soit par courrier électronique sur une possible infection par le SARS-CoV2 pendant la période de mars à juin 2020 ;342 patients ont répondu à l'enquête. Le diagnostic était retenu si le patient présentait des symptômes cliniques avec PCR ou sérologie positive ou scanner thoracique typique. Au total, 27 patients FMF (7,8 % des répondants ;sexe ratio 1/1) ont contracté le virus. Tous les 27 patients FMF-COVID+ sauf un prenaient de la colchicine quotidiennement depuis une période médiane de 23 ans, la dose moyenne de colchicine était de 1 mg/jour. Quatre recevaient en plus un inhibiteur de l'IL-1. Parmi les 27 patients FMF-COVID+, sept symptomatiques ont été hospitalisés (25 %) et six ont eu besoin d'oxygène ;trois (11 %) ont développé un syndrome de détresse respiratoire aiguë nécessitant des soins intensifs pour une ventilation mécanique et une hémodialyse. Deux patients sont décédés (7 %) mais présentaient respectivement 3 et 4 comorbidités pour une infection grave par le SRAS-CoV2 ;le troisième patient, âgé de 40 ans, souffrait d'hypertension et d'obésité. Les patients âgés de plus de 65 ans représentaient 17 % de l'ensemble de la cohorte FMF-COVID + ;75 % ont été hospitalisés et ont eu besoin d'oxygène ;l'un d'eux est décédé. Trois patients FMF-COVID + avaient une amylose AA : 2 ont été hospitalisés et un est décédé. Aucun traitement anti-viral supplémentaire n'a été administré. Les 5 survivants après hospitalisation sont rentrés chez eux. Aucun d'entre eux n'a présenté de signes cliniques de crise de FMF lors de l'infection par le SRAS-CoV2. Le profil des patients FMF atteints d'une forme grave ou potentiellement mortelle par le SRAS-CoV2 était le même que celui de la population générale. Ainsi, seuls les patients FMF présentant des facteurs de risque connus (tels que âge avancé, maladie rénale chronique, hypertension, maladie vasculaire, obésité et dysfonctionnement pulmonaire) ont développé une infection grave par le SARS-CoV2 [2]. Cette étude n'est pas en faveur d'un surrisque en soi de développer une infection sévère à SRAS-CoV2 en présence d'une maladie autoinflammatoire monogénique touchant un inflammasome. Aucune conclusion formelle ne peut être tirée sur l'effet préventif de la colchicinothérapie au long cours, bien que ce travail rétrospectif porte sur une large cohorte de patients traités par colchicine depuis plusieurs années. Il est difficile de conclure à l'efficacité du traitement par inhibiteur d'IL1 vis-à-vis l'infection par le SRAS-CoV-2 chez les patients FMF, mais 50 % des patients traités au long cours sont décédés mais avaient plusieurs comorbidités ;et des publications récentes semblent plaider en faveur de l'e ficacité de l'anakinra dans l'infection grave par le SRAS-CoV-2 [3]. La FMF ne semble pas constituer un facteur de risque de développer une forme sévère d'infection par SARS-CoV2 chez les patients traités au long cours par de la colchicine quotidienne, par rapport à la population générale. (French) [ABSTRACT FROM AUTHOR] Copyright of Revue de Médecine Interne is the property of Elsevier B.V. and its content may not be copied or emailed to multiple sites or posted to a listserv without the copyright holder's express written permission. However, users may print, download, or email articles for individual use. This abstract may be abridged. No warranty is given about the accuracy of the copy. Users should refer to the original published version of the material for the full abstract. (Copyright applies to all Abstracts.)

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